La démarche n'était pas aisée mais elle était commune à nous deux. Nous avions conclu que nous n'avions plus aucuns sentiments l'un pour l'autre, que nous nous étions précipité sur un mariage qui, finalement, n'avait jamais été consommé et n'avait produit aucun enfant. C'est avec une lourde conscience d'échec que je vins à la rencontre de Misenhor Lacnec pour en parler et voir avec lui ce que je pouvais y faire. Je me présentais avec une voix timide:
- Bonjour, je suis Hélène Blackney Guérande, j'ai écrit à Misenhor à propos d'une dissolution de mariage, pourriez-vous m'annoncer à lui?